Production de miel au Cameroun

Comment avons-nous connu le projet ?

Jacques George Badjang, fondateur de l'entreprise, nous a été présenté par David Munnich, qui travaille chez I&P (Investisseurs et Partenaires) , une société d'investissement spécialisée sur l'Afrique ; ils trouvent le projet très sérieux et intéressant, mais ne le financent pas eux-mêmes car le montant est bien en-deçà de leurs pratiques.
Par ailleurs, l'ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel) a identifié Jacques George comme un entrepreneur sérieux, et l'a d'ailleurs accueilli à Paris dans le cadre du SIAL (Salon International de l'Agroalimentaire) pour le conseiller dans le développement de son activité.

Quel est son objectif ?

Jacques George a besoin de fonds pour développer son entreprise : il souhaite acheter du miel récolté par des apiculteurs afin de le transformer, le conditionner, et le revendre sur le marché national et international.
C'est ce que l'on appelle un Besoin en Fonds de Roulement ("BFR" dans le jargon du financement de projet).
Son miel est d'une qualité exceptionnelle et a une saveur unique que nous avons rarement l'occasion de goûter dans nos miels. Le marché auquel il se destine est donc à priori un marché haut-de-gamme à l'export...mais il conserve néanmoins la majeure partie de sa production pour le marché camerounais.

Quelles sont les étapes de ce projet ?

Jacques George a monté son entreprise en 2004, et s'est forgé une expertise dans le domaine du miel.
Il a depuis lors formé des apiculteurs dans trois régions du Cameroun, qui peuvent donc lui fournir du miel issu de trois types d'écosystèmes (montagnes, forêts et savane), ce qui élargit sa gamme de produits. Bien entendu, il leur a enseigné des techniques traditionnelles et respectueuses de l'environnement.

A quoi servira l'argent ?

Blue Bees se propose d'aider Jacques George, grâce à vous, en lui prêtant de quoi acheter près de 7,5 tonnes de miel, ce qui lui permettra d'augmenter son activité, et éventuellement de créer quelques emplois. Les Mielleries commercialisera le miel dans deux conditionnements différents : des pots de 250g ou 400g, ou des bidons de 28kg pour les grossistes.

Les matières premières proviendront des 3 grandes régions de productions apicoles du Cameroun : l’Adamaoua, le Grand Ouest et le Nord Ouest, couvertes par plus de 200 paysans producteurs regroupés eux aussi en GIC (groupement d’intérêts communautaires) formés dans les règles de l’art en la matière.

Quel est l'historique du porteur de projet ?

Depuis 2004, les Mielleries, d'abord sous forme de GIC, puis en SARL, s'est spécialisé dans la production, la transformation et la commercialisation des produits apicoles.

Parmi ses grands clients, on compte Chococam et Parlide Food.
Le volet transformation et commercialisation est assuré par Les Mielleries, et emploie 11 personnes.
Au départ, les produits obtenus de la ruche étaient vendus à l’état brut aux clients. Mais depuis 2007, la société a mis en place un dispositif artisanal qui permet le filtrage du miel avant livraison. Par ailleurs, les produits vendus étaient conditionnés dans les emballages de récupération notamment les bouteilles d’huile de cuisine de 1 litre et les pots en verre d’ 1 kg d’ovaltine.
Aujourd’hui, les produits sont vendus dans des pots en verre de 250 g et 400g importés d’Europe, et dans des bouteilles plastiques fabriquées localement avec leurs propres étiquettes.
Au lancement le GIC comptait deux employés. Après scission en 2011, l'entreprise est passée à 11 employés salariés; dont 3 à l’administration, 1 à la transformation (permanents) et 6 à la distribution (temporaires) avec un salaire de base moyen de 50 000 FCFA/mois (76 euros, ce qui est le revenu moyen national, le SMIC étant de 27.000 FCFA).