65 chèvres, 3 bergers, 1 coup de pouce !

France, Pont-Scorff (56) La Ferme des trois bergers

Des chèvres armoricaines, des cultures bio, une ferme écologique avec basse-cour et cochons, des bergers motivés et surtout des bons fromages...Aidez-nous à lancer la Ferme des trois Bergers, pour promouvoir l’agriculture biologique et les circuits-courts dans le Morbihan !

 



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Nous sommes Julie, Thibault et Simon, nous avons entre 27 et 30 ans et nous sommes installés en élevage de chèvres et transformation fromagère depuis mars 2017.  Nous venons de Normandie (Simon), du Pas-de-Calais (Julie) et de Bretagne (Thibault) et nous nous sommes rencontrés il y a quelques années en Normandie, en école d’ingénieur en agriculture (UNI LASALLE, anciennement ESITPA).

 

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Nous travaillons dans le respect de la nature (conservation des sols et de la biodiversité, agroécologie et agroforesterie) et des animaux (cycles de reproduction, monte naturelle, pas d’écornage). Nos méthodes de travail suivent les principes de l’agriculture biologique. Nous avons plusieurs hectares d’herbe pour le pâturage et le foin mais aussi quelques cultures pour l’alimentation du troupeau et des cultures de vente (sarrasin, mélanges de céréales).

Les chèvres sont de races alpines et poitevines, races que nous avons choisies pour la qualité du lait en transformation fromagère et avons fait le choix d’un petit troupeau pour être au plus proche de nos animaux.

La ferme se situe à Pont-Scorff, une petite commune d’art et d’histoire, où se côtoient bâtiments en vieilles pierres et grandes étendues boisées. L’agriculture et la vente directe de produits fermiers y sont bien implantées. Dans le sud Morbihan, à 20 minutes en voiture des plages, Pont-Scorff est un joli lieu touristique où les activités ne manquent pas. 

 

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Les travaux sur la Ferme des trois Bergers

La ferme est l’aboutissement d’un projet réfléchi depuis 5 années. En effet, chacun de notre côté, nous souhaitions travailler avec les animaux et dans le respect de la nature.

Le projet a beaucoup évolué entre sa première esquisse et sa construction. Ayant repris en location des terres nues, il a d’abord fallu trouver l’endroit où s’installer et réfléchir à l’implantation des bâtiments (accessibilité, ensoleillement, vent, etc.). Nous avons ensuite dû convaincre les banques de nous suivre, ce qui n’est pas une mince affaire quand tout est à construire, notamment quand on se lance en élevage de chèvres (en Bretagne, ce n’est pas très courant), en agriculture biologique et surtout en circuit court. C’est pourquoi l’investissement a été très réduit par rapport à nos souhaits de départ.

Nous louons 56 hectares très regroupés et avons créé la Ferme des trois Bergers sur une parcelle au centre de ce lot. Nous pouvons très facilement faire pâturer les animaux sur les parcelles.

Nous avons fait appel à des entreprises pour le gros œuvre, le reste se fait en auto-construction. Nous avons fait beaucoup de récupération et de revalorisation de matériel : les laboratoires sont d’anciens vestiaires de football, des cabanes de chantiers et des caissons de camions frigorifiques.


Du lait de chèvre pour des bons fromages et yaourts fermiers

Les mises-bas des chèvres ont commencé pendant le mois de mars 2018. Nous commençons à traire les mères une semaine après la naissance de leur petit (nous ne les séparons qu’au sevrage, vers 2 mois). Il y a deux traites par jour les deux premiers mois pour lancer la lactation et nous passons ensuite à une traite le matin (gain de temps pour nous et lait plus concentré donc meilleur pour la transformation fromagère).

Nous aurons entre 60 et 100 chevreaux chaque année, nous garderons 15 chevrettes pour le renouvellement du troupeau, les autres seront vendues à d’autres élevages. Les mâles sont destinés à la boucherie (quelques chanceux seront vendus pour la reproduction).

Nous sommes partis sur une production de 30 000 litres de lait cette année (petite moyenne de 500 litres de lait par chèvre par an). 

Nous souhaitons faire avec ce lait différents types de fromages et yaourts (crottins, buches, pyramides, pavés, tommes, yaourts natures et aux fruits, crèmes dessert, riz au lait).

 

Pourquoi on a besoin de vous ?

Notre projet étant assez atypique dans la région, la banque a été un peu frileuse et n’a pas souhaité financer le projet dans son intégralité. 

La banque a accepté un projet à 300 000 euros. Nous avons une grosse partie d’investissement personnel et avons repensé entièrement la ferme et baissé tous les investissements de matériel : tracteur moins récent, pas de matériel de fenaison, diminution du matériel de fromagerie (pas de yaourtière ni de pasteurisateur), pas de hangar à fourrage mais des bâches. Nous avons fait le choix d’un seul bâtiment d’élevage qui abrite les chèvres, les chevreaux, l’atelier, la salle de traite, les laboratoires de transformation, les hâloirs et les stocks de nourriture du troupeau.

Aujourd’hui notre projet est à ses débuts mais les fonds disponibles sont très restreints pour travailler dans de bonnes conditions. Il nous manque à ce jour près de 42 500 euros pour investir dans du matériel.


En 2018-19, nous souhaitons acheter grâce à la campagne Blue Bees 

  • Avec 5 000 €, nous investissons dans du matériel de fromagerie (yaourtière et pasteurisateur)
  • Si on atteint 15 000€, nous investirons en plus dans du matériel de fromagerie plus complexe (operculeuse, machine sous vide et lave-vaisselle professionnel)
  • Si on atteint 24 750€, nous pourrons investir dans du matériel de vente (vitrine de marché, vitrine pour le magasin à la ferme et de la peinture et flocage pour la remorque de marché), et dans du matériel pédagogique (panneaux, imprimante, plastifieuse, signalisation) pour recevoir des groupes scolaires sur la ferme.
  • Si on a la joie d'obtenir 35 550 €, nous mettrons en place une phytoépuration (achat de géotextiles, graviers et plantes).
  • Enfin avec 42 550 € , nous pourrons également acquérir notre matériel de fenaison (faucheuse, faneur et andaineur).

 

Nous aimerions que notre ferme tende vers notre idéal le plus rapidement possible, c’est pourquoi nous nous tournons vers les blue bees pour concrétiser ce projet qui nous tient tant à cœur.

 

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A propos de Simon, Thibault et Julie

 

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Thibault Babinot est breton, il a passé son enfance dans la ferme de ses voisins où la passion de l’agriculture lui est venue. La révélation caprine s’est faite pendant un stage en Touraine. Il est passionné de nature et de photographie. 

Simon Godard est originaire de Normandie. Il a grandi dans l’exploitation céréalière de ses parents mais souhaitait travailler en contact des animaux. Il aime l’agronomie, la biodiversité, les pommes et les abeilles. 

Julie Honnart vient du Nord-Pas-de-Calais où elle grandit en centre-ville, bien loin du monde agricole qui l'attire très tôt. Elle est sensible au tri des déchets et à leur finalité et aime la récup’ et le détournement d’objets. Très écolo, elle est passionnée par la vie animale.

 

En savoir plus

    


Ferme des 3 Bergers
Lieu-dit Coat er Blay,
56620 Pont-Scorff.



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