À la ferme de Valentin, les vaches sont reines

Les Gêts (74) Les Pâtres des Reines

Une belle campagne de financement participatif... Que du bonheur ! MERCI À TOUS !

 

Les Pâtres des Reines est une petite ferme de montagne à taille humaine, basée sur un élevage extensif en agriculture paysanne, une production mixte (produits laitiers et viande), saine et de qualité depuis 2016.

Aujourd’hui, Valentin et ses Reines ont besoin de soutien pour gagner en facilité, flexibilité et temps dans les tâches de la ferme.



Valentin, paysan en montagne

Je m’appelle Valentin Anthonioz, âgé de 23 ans. Voilà 3 ans que je me suis lancé à 100% dans mon projet de vie : celui de devenir éleveur de vache d’Hérens, avec un petit troupeau de 10 vaches.

Je me suis ainsi installé à 1400m d’altitude, dans le village où j’ai grandi, Les Gets, station de ski de Haute-Savoie, à quelques kilomètres du Lac Léman. Une installation utopique pour certains... qui a finalement su faire ses preuves ! Le début de la réussite est là !

Après plusieurs années de recherche et d’attente d’une disponibilité de terrains agricoles et à la suite d’un départ en retraite d’un paysan, j’ai eu l’opportunité de reprendre 26ha de terres d’alpage, sur lesquelles mes vaches pâturent de mai à octobre, une herbe de montagne aux mille fleurs, face au majestueux Mont-Blanc… Idyllique n’est-ce pas ?!

En hiver, je suis actuellement dans une ancienne ferme familiale et j’ai pour projet de bâtir ma propre ferme, grâce à l’acquisition en cours d’un terrain agricole, situé à seulement quelques minutes de marche de l’alpage.


Ma ferme, un élevage extensif de vaches laitières

Les Pâtres des Reines, pourquoi ce nom ?
    • Un Pâtre, c’est celui qui garde, qui fait paître les troupeaux, en bref : la vocation inéluctable de Valentin.
    • Les Reines : c’est le nom porté par les Hérens, ces vaches qui luttent naturellement pour établir la hiérarchie au sein du troupeau.

J'élève 10 vaches de trois races rustiques mixtes : l’Hérens, la Valdôtaine et l’Abondance, toutes adaptées à la montagne et aux terrains escarpés. Je produis ainsi des yaourts et fromages blanc (vendus en pots en verre réutilisables), fromage frais, beurre, tomme, tommette, fromage à raclette et fromage des Pâtres (meule à pâte pressée mi-cuite). Je produis également de la viande de boeuf, vendue en colis et au détail ainsi que des diots, chipolatas, merguez, farce et charcuterie.

Mon troupeau est nourri de façon naturelle, biologique et locale : de l'herbe d’alpage de mai à octobre, du foin, regain et des céréales de novembre à avril, ainsi que le lait issu des mères pour l’élevage des veaux. Les soins apportés à mes vaches sont réalisés par le biais de la phytothérapie, de l'aromathérapie et de l'homéopathie. L'ensemble de ma production est vendue en directe par le biais de 4 AMAPs (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne), situées dans un rayon de 50km et auprès d'une clientèle locale et fidèle.

Ma ferme appartient au réseau « Agriculture Poétique »Logo Agriculture Poetique-jpg.jpg

 

Objectif 2019, réduire la pénibilité de mon travail

La ferme Les Pâtres des Reines, ce n’est pas seulement moi. Pauline, mon amie, m’accompagne bénévolement dans les tâches de la ferme, principalement dans la commercialisation et la livraison des produits, en sus de son emploi à plein temps.

De mai à octobre, je suis en alpage où il n’existe ni bâtiment, ni d’accès à l’électricité. J’ai ainsi pour obligation de traire mes vaches à la main, matin et soir, sans abri, quelle que soit la météo : un rythme de traite difficile, long et fatigant, qui ne peut pas être réalisé par tout le monde et m’empêche ainsi d’être remplacé à la ferme pour me permette de partir quelques jours en vacances ou en cas de souci de santé.

A l'alpage.jpg

Par ailleurs, n’ayant pour l’heure pas de tank refroidisseur, je dois transformer mon lait quotidiennement, ce qui me demande un investissement très important qui se traduit par des heures considérables de travail dans ma journée déjà bien remplie. La réfrigération du lait est indispensable pour limiter le développement des micro-organismes du lait pendant la conservation à la ferme avant la fabrication. 

Je souffre donc aujourd’hui de la pénibilité de mon travail et je souhaite gagner en facilité, en flexibilité et en temps.

 

Budget

  • Avec 5 500€, je peux acheter une salle de traite mobile, sur roues, déplaçable facilement d’un point à l’autre de mon alpage selon les coins de pâturages du troupeau. La salle est équipée de 2 places, d’un encadrement, d’un toit et d’un éclairage à LED. La traite se fait grâce à une machine à traire alimentée par un moteur diesel et électrique, c’est-à-dire, que je pourrai l’utiliser avec l’électricité quand j’en aurai l’opportunité et au diesel lorsque l’électricité ne sera pas accessible. Cette machine à traire me servira toute l’année car elle pourra être utilisée aussi à l’étable l’hiver puisque celle que j’utilise actuellement permet de traite qu’une seule vache à la fois.
  • Avec 9 000€, je peux également acheter un tank refroidisseur pour mon lait de 225 litres. Grâce à ce tank refroidisseur, je pourrai conserver mon lait plus facilement, sans crainte et ainsi fabriquer un jour sur deux et me libérer du temps.
  • Avec 10 000€, je peux également acheter 8 barrières de contention, me permettant d’établir des petits parcs d’attente pour la traite.
  • Avec 13 300€, je peux également acheter une remorque bétaillère, qui servira à transporter mes animaux et aussi mon tank à lait et divers matériaux de la ferme à l'alpage.

 

Salle de traite mobile.jpgTank à lait.jpgBarrière de contention-jpg.jpgbétaillère-jpg.jpg

 

 

 

Pourquoi le financement participatif ?

Ayant peu de ressources financières personnelles et ne souhaitant pas être dépendant des banques, je fais aujourd’hui appel au financement participatif, par le biais de Blue Bees qui représente pour moi la plateforme la plus correspondante à mes valeurs et mon éthique car celle-ci défend une agriculture d’avenir, responsable, durable et écologique, modèle sur lequel je tends à développer ma ferme.

Ce financement participatif est pour moi l’occasion d’aller de l’avant et je vois cet échange très constructif et motivant, synonyme d’un soutien incontestable des contributeurs.

5 bonnes raisons de contribuer à mon projet

  • Pour soutenir une petite ferme de montagne avec des pratiques paysannes respectueuses de l’environnement et du bien-être animal
  • Pour maintenir une agriculture paysanne locale et de proximité
  • Pour maintenir la fabrication de produits naturels, sains et bons
  • Pour valoriser le travail des paysans et ce modèle vertueux et militant d’une agriculture d’avenir
  • Pour faciliter les tâches d’un jeune paysan en quête de plus de facilité, de flexibilité et de temps

 

A propos de Valentin Anthonioz

Fils et petit-fils de paysans, j’ai grandi au cœur du milieu agricole.

N’étant pas un passionné des études, je me suis formé sur le terrain, grâce à mes nombreuses expériences professionnelles dans le domaine, expériences que j’ai maintenu en parallèle de mon installation jusqu’en novembre 2017.

  • Septembre 2014 à novembre 2017 : Salarié dans diverses exploitations agricoles, traite des chèvres et des vaches, soins aux animaux, entretien des bâtiments, transformation fromagère, gestion des caves d’affinage et vente directe
  • Été 2014 – Été 2013 – Été 2012 : Maître berger en ferme et alpage dans le Valais Suisse

 

 

2111 route des Chavannes
74260 LES GETS


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